«L’A400M ? Un programme militaire géré comme un programme civil, ça ne pouvait pas marcher !», résume un ingénieur familier d’Airbus. L’avion de transport militaire est depuis le lancement du programme une source d’ennuis assez coûteuse pour Airbus Group entre retards aux clients, problèmes techniques et autres soucis plus ou moins graves. Tout est-il perdu pour autant ? Pas sûr. Si le programme A400M connaît une mise en œuvre très douloureuse cela n’obscurcit pas pour autant son avenir commercial à l’exportation. D’une part parce que l’avion est «exceptionnel» de l’aveu même des aviateurs étrangers et européens qui l’ont piloté, et, d’autre part, parce que les mesures pour remettre le programme sur les rails ont enfin été engagées courant 2015, avec succès. Depuis plus d’un an, des ingénieurs comme Kurt Rossner, Jean-Jacques Salvator, certains d’entre eux venant d’Airbus Helicopters, ont en effet pris en mains l’A400M. Une reprise par des spécialistes des programmes militaires qui rappelle que c’est Didier Evrard issu de MBDA qui a repris avec succès le programme A350 qui dérivait dangereusement. Les erreurs initiales ont été rectifiées et le programme est désormais géré comme un programme militaire. L’une des principales causes des problèmes de l’A400M est peut-être d’avoir laissé les ingénieurs civils d’Airbus piloter le programme au lieu de le confier à leurs collègues d’Airbus Défense & Space où l’on est un peu plus familier des systèmes d’armes. Or, l’intégration d’un avion civil est bien moins complexe que celle d’un avion militaire pour lequel il faut intégrer l’avionique, le système d’armes et diverses fonctionnalités très spécifiques. En termes de management de programme et de complexité, l’A400M, un avion polyvalent, est finalement plus proche du Rafale que d’un A380. Un constat que Tom Enders n’est pas loin de partager, semble-t-il.
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